mardi 7 mars 2017

Disparition d'un commentaire aéroportuaire : mise à jour

Ce blog s'agit d'une expérience conçue d'améliorer ma maîtrise de la langue et culture française, mais c'est vrai que, même après 9 ans d'apprentissage sincère, je me trouve plus à l'aise en anglais. Évidemment je défends mon droit à la liberté d'expression en français comme une valeur très chère : donc c'est parfois utile d'avoir établi un petit coin de diffusion pour un texte en cas de besoin. Je fais aussi des commentaires sur une grande variété des autres blogs, dans le cadre d'une étude de l'activité de "commenting" qui fait partie de mes intérêts intellectuels. Dans ce cadre, les commentaires rejetés ou retirés sont parmi les plus précieux. Selon une discussion avec un lecteur de mon œuvre en-ligne, j'ai eu l'occasion de revisiter ce commentaire, d'abord paru (en janvier 2016) sur le site "breizh.info". L'article principal, qui traitait sur la politique d'aménagement du territoire et les enjeux immobiliers qu'entourent la question de la pertinence de l'aéroport proposé à Notre Dame des Landes reste disponible sur archive.org, mais aujourd'hui le site original donne l'erreur 404. Les commentaires dessus (dont le mien) paraissent d'avoir raté le processus de archivage. Il est alors paru ci-dessous sans remarque additionnelle.
Je soutiens l'argument globale que l'enjeu NDDL se base sur la spéculation immobilière--les terrains agricoles autour de NDDL se transformeraient au fur et à mesure de temps en zones industrielles (et leur axes routières) avec les prix foncières juteux qui vont avec. Néanmoins je critique cet article pour sa propagation de la fausse notion que "le transfert" "libéra" du terrain à Bougenais. Dans tout que j'ai lu sur l'enjeu, Airbus (2000 emplois locaux) oppose le transfert, et continuera d'avoir besoin de la piste à Nantes-Atlantique pour ses livraisons Beluga. Un industriel aussi dépendant sur la soutien de l'État comme Airbus n'a pas forcément la liberté pour s’exprimer sur tout enjeu politique, mais d'après tout il sera toujours une piste d'atterrissage à Nantes-Atlantique. Bon, si le système français arriverait à bétonner une vaste étendue du joli bocage, terres agricoles et zones humides (et les nappes phréatiques qui vont avec) pour une poignée des spéculateurs et leur fidèles édiles sans originalité ni imagination, c'est la rupture.

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